Des SMS surtaxés qui se transforment en de véritables arnaques. Ils sont envoyés par Echovox, Obligo ou Paycom. Un fléau qui sévit à Genève et en Suisse. Le point avec une juriste du magazine Bon à savoir.
C’est un fléau bien connu des associations de défense des consommateurs. Des SMS scélérats qui vous abonnent, malgré vous, à un service payant. A coup de 3 ou de 5 francs par semaine, ils vous grugent de plusieurs dizaines de francs jusqu’au moment où vous dites stop ! Ces sociétés, Echovox, Obligo ou Paycom, disent être des intermédiaires pour d’autres fournisseurs de service, jeux en ligne ou voyance par exemple.
Le 968 est l’un des numéros utilisé par Echovox, une société domiciliée à Carouge. Le montant est débité directement sur votre facture de téléphone mobile ou via une facture papier. Une pratique illicite que l’on clique sur un lien ou non, selon Catherine Amiguet, juriste au service juridique de Bon à savoir.
La juriste conseille de répondre au SMS par « STOP ALL », ce qui devrait vous désabonner. Deux choix ensuite : écrire à Echovox pour réclamer le remboursement des montants ou écrire sur plainte.ch, qui recueille toutes les plaintes en ligne.
Désactiver SMS surtaxés?
Comment éviter ces SMS surtaxés ? Y a-t-il des moyens d’agir? La réponse de Catherine Amiguet.
Pour l'opérateur de téléphonie mobile, il est difficile de distinguer entre ces deux types de SMS. Sa responsabilité n'est donc pas engagé mais la limite est ténue.
Remboursement laborieux
Souvent le montant est débité directement sur la facture de téléphone. Il n'est pas évident de s'en rendre compte si vous achetez des billets de bus et si vous réglez par paiement automatique. Ils peuvent se confondre. Que faire dans un tel cas? La réponse de la juriste.
Le dommage peut être important. Et souvent les différents acteurs se renvoient la balle.
Bon à savoir fournit une lettre type. Le magazine dispose également une plateforme de dépôt des plaintes. Le détail avec Catherine Amiguet.