Les jours rallongent depuis le 21 décembre. Et pourtant, quand le réveil sonne dans la nuit noire, difficile de croire qu’il est déjà l’heure de se lever. C’est que notre cerveau a besoin d’un signal un peu plus concret qu’une sonnerie. De la lumière! Condition sine qua non pour que se déclenche la production de sérotonine. Et avec elle, la mise en route physique et mentale de notre organisme pour démarrer la journée.

Pas étonnant, dès lors, que nous nous sentions si abattus en sortant du lit pendant l’hiver. Le problème se complique encore lorsque l’on sait que, moins nous absorbons de lumière durant la journée, plus la nuit suivante sera difficile. Car la fatigue s’accumule durant la journée et notre mécanisme interne se dérègle.

Résultat: 15 à 20% d’entre nous souffrons du «blues hivernal», que les scientifiques appellent «trouble affectif saisonnier» (TAS).

Comment éviter de tomber dans cette spirale de l’épuisement? En profitant un maximum des rayons du soleil, ou tout au moins de la lumière. Prendre l’air à midi et organiser de vraies sorties, le week-end en particulier.

Lorsque vous n’êtes pas en mesure de le faire, ou que ces efforts ne portent pas leurs fruits, la spécialiste que nous avons consultée pour notre article affirme que la luminothérapie fonctionne dans plus de la moitié des TAS (lire «Réadapter son rythme, malgré le soleil en berne»). Il suffit de s’exposer aux rayons d’une lampe suffisamment puissante pour simuler les rayons du soleil, une trentaine de minutes au petit-déjeuner. Un traitement qui permet par ailleurs de renforcer notre capacité à capter la lumière pour le restant de la journée et qui peut être remboursé à condition qu’un diagnostic de «dépression saisonnière» ait été établi par un médecin.

Pour garder un minimum de vitalité, et limiter la fatigue, on peut aussi agir sur notre alimentation. La diététicienne-conseil de Ma Santé a établi un aide-mémoire sous forme de bonnes résolutions: 10 conseils pour vous permettre d’améliorer facilement la qualité nutritionnelle de vos repas au quotidien (lire «Et si on mangeait mieux en 2024?»). De bonnes habitudes à prendre, sans y laisser des sommes astronomiques si possible. Réjouissante nouvelle: en Suisse, il est possible de manger équilibré pour 6.30 fr. par personne et par jour grâce à une liste de 157 aliments de haute qualité nutritionnelle et à bas prix (lire «Une alimentatoin équilibrée pour 6.30 fr. par jour»).

Une manière simple et plutôt plaisante de faire le plein d’énergie en attendant que le printemps nous tire de notre léthargie hivernale.